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Pierre Ferracci, le Corsaire du Paris FC : 7 choses que vous ignorez (sûrement) sur l’homme qui défie le PSG

  • Photo du rédacteur: Faicel
    Faicel
  • il y a 18 heures
  • 3 min de lecture

Il n’est ni milliardaire, ni ex-footballeur, ni star du business bling-bling. Pourtant, depuis plus de dix ans, c’est lui qui tient le gouvernail du Paris FC, ce club longtemps dans l’ombre du PSG, mais qui regarde désormais vers les sommets. Pierre Ferracci, c’est un mélange de tacticien social, de stratège politique et de passionné de foot pur jus. Un profil rare, un peu OVNI, dans un paysage footballistique souvent dominé par les figures médiatiques et les grandes fortunes.


Mais qui est vraiment cet homme derrière la montée en puissance de notre cher club Paris FC? Pourquoi un expert en relations sociales, fils de résistant corse, ami de ministres et père de député, a-t-il décidé de s’investir dans un club de foot en quête de reconnaissance ? Et surtout, que veut-il en faire ?


Voici 7 choses à savoir pour comprendre l’homme qui veut propulser le Paris FC dans une autre galaxie, sans faire de bruit, mais sans faire de cadeaux non plus.


1. Il a grandi entre la Résistance et les syndicats. Littéralement.


Né en 1952 en Corse-du-Sud, Pierre Ferracci est le fils d’un résistant communiste, Albert Ferracci, et d’une mère syndicaliste enseignante. Autant dire que la politique, l’engagement et la confrontation d’idées, c’est une langue maternelle chez lui. Pas étonnant qu’il ait plus tard fondé une entreprise spécialisée… dans le dialogue social.


2. Un patron, mais pas comme les autres.


Son groupe, Alpha, fondé en 1983, est connu pour son travail de conseil auprès des comités d’entreprise, des syndicats, et même de l’État. Là où d'autres vendent du rêve aux actionnaires, Ferracci vend du compromis aux partenaires sociaux. Et quand on l'écoute parler d’économie, on comprend vite qu’il est capable de discuter avec un DRH comme avec un gréviste de raffinerie, sans jamais changer de ton.


3. Il est entré au Paris FC par la petite porte… pour mieux tout changer.


Administrateur discret en 2006, co-actionnaire en 2009, président en 2012 après un divorce tendu avec son associé Guy Cotret, Ferracci a pris les rênes d’un club qui végétait. Résultat ? Une montée en Ligue 2, une fusion audacieuse avec Juvisy pour bâtir une section féminine ambitieuse, et un travail de fond pour construire un club durable, crédible, et respecté.


4. Le foot, c’est aussi une affaire de famille.


Son fils François a porté le maillot du PFC. Son autre fils, Marc, est député, proche d’Emmanuel Macron. Et si vous entendez parfois que Pierre Ferracci a les oreilles de la République, ce n’est pas une légende. Le pouvoir, il le connaît de l’intérieur, mais il ne l’exhibe jamais. À croire que le foot est, pour lui, le seul terrain où les règles sont encore claires : on gagne, ou on perd.


5. Ce n’est pas un “investisseur” de passage. C’est un président qui bosse.


Dans un foot français où les présidents changent plus souvent que les entraîneurs, Ferracci tient bon depuis plus de dix ans. Pas de coups de com’, pas de déclarations tonitruantes, mais un travail patient. Recrutements malins, formation soignée, partenariats solides. Et surtout, une vision long terme : celle d’un club parisien populaire, stable, et européen. Rien que ça.


6. Son passé corse lui colle aux baskets… jusque dans ses ennuis judiciaires.


En 2016, son nom a fait les gros titres dans une affaire de villas construites illégalement à Bonifacio. Amende d’un million d’euros, décision cassée puis confirmée, tensions avec des associations écolos… jusqu’à un attentat revendiqué par une branche du FLNC. La politique, l’environnement, la justice : Ferracci, malgré lui, coche toutes les cases d’un roman corse moderne.


7. Et maintenant ? La Ligue 1 est une réalité, mais Ferracci voit plus loin.


Après 13 ans à la tête du Paris FC, Pierre Ferracci a mené le club de la National à la Ligue 1, réalisant une ascension remarquable. Mais son ambition ne s'arrête pas là. En novembre 2024, il a orchestré une alliance stratégique en cédant 70 % des parts du club : 55 % à la famille Arnault via Agache Sport et 15 % à Red Bull GmbH, tout en conservant 30 % des parts jusqu'en 2027.


Cette transition marque une nouvelle ère pour le Paris FC. Avec l'expertise footballistique de Red Bull et la puissance financière de la famille Arnault, le club vise une stabilité durable en Ligue 1 et aspire à rivaliser avec les plus grands. Ferracci, en tant que président, continue de jouer un rôle clé dans cette transformation, assurant une transition harmonieuse et alignée avec la vision qu'il a toujours portée pour le club.





 
 
 

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