
Notre adversaire de demain: l'OGC Nice en pleine turbulence
- 27 sept.
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À la veille d'accueillir le Paris FC à l'Allianz Riviera ce dimanche 28 septembre à 15 heures, l'OGC Nice traverse une période délicate qui soulève des inquiétudes légitimes. Les Aiglons, qui n'ont remporté que deux de leurs cinq premiers matchs de championnat, ont enchaîné les contre-performances ces dernières semaines, révélant des failles importantes dans le dispositif de Franck Haise.
Une série noire qui s'éternise
La dernière sortie européenne mercredi soir face à l'AS Roma (défaite 2-1) a cruellement mis en lumière les carences de l'équipe azuréenne. Menés 2-0 après une séquence fatale de trois minutes en début de seconde période, les Niçois ont subi le réalisme romain sans parvenir à inverser la tendance, malgré un penalty salvateur de Terem Moffi dans les derniers instants. Cette défaite s'inscrit dans la continuité d'une campagne européenne catastrophique l'an passé, où Nice n'avait remporté aucun de ses huit matchs d'Europa League.
Plus inquiétant encore, la débâcle à domicile face à Brest (4-1) une semaine plus tôt avait déjà sonné l'alarme. Les Aiglons, qui ont encaissé 26 tirs cadrés en cinq journées de Ligue 1, cette vulnérabilité défensive persistante pose question, d'autant que l'effectif de Haise est lourdement affaibli.
Un infirmerie débordante qui handicape le Gym
L'OGC Nice se présente avec un effectif amputé de plusieurs éléments majeurs. Mohamed Abdelmonem et Youssouf Ndayishimiye, touchés au genou, sont écartés des terrains. Ces deux absences de longue durée privent Franck Haise d'options précieuses dans la rotation, particulièrement dans le secteur défensif où les carences sont manifestes.
Djibril Coulibaly ne devrait pas être disponible avant la septième journée, tandis que Tanguy Ndombele, dont la phase de reprise se poursuit, pourrait éventuellement faire son retour face aux Parisiens. Ce retour potentiel représenterait une bouffée d'air frais pour un milieu de terrain niçois qui peine à imposer sa loi.
Les zones de fragilité à exploiter
L'analyse des dernières rencontres révèle plusieurs points faibles dans le dispositif azuréen. Le gardien Yehvann Diouf, arrivé cet été en provenance de Reims, n'affiche pas encore le niveau de performance attendu. Face à la Roma, sa relance hasardeuse a mené au corner du premier but encaissé, et ses interventions sur les tirs adverses ont manqué de conviction.
La charnière centrale, déjà fragilisée par les absences, a montré d'inquiétantes failles dans le marquage sur coups de pied arrêtés. Les deux buts romains sont survenus sur ballon arrêté, soulignant une vulnérabilité dans les phases statiques que Stéphane Gilli pourrait chercher à exploiter.
Au niveau offensif, Nice peine à se créer de véritables occasions franches. Kevin Carlos, l'attaquant espagnol, a été neutralisé par la défense romaine et manque cruellement de soutien dans les phases de finition. Le dispositif niçois, trop prévisible, échoue à surprendre des défenses organisées.
Les points d'appui à surveiller
Malgré cette période délicate, certains joueurs niçois maintiennent un niveau de performance honorable. Hicham Boudaoui s'est illustré face à la Roma par sa capacité à briser les lignes de pression adverses et à trouver les intervalles. Le milieu de terrain sera un homme-clé dans la construction du jeu azuréen.
Jérémie Boga, auteur de deux réalisations décisives en ce début de saison, reste la principale menace offensive des Aiglons. L'international ivoirien, capable de déséquilibres individuels sur son couloir, devra être étroitement surveillé par la défense parisienne. Son association avec Terem Moffi, buteur lors des deux derniers matchs, pourrait constituer le principal danger pour les visiteurs.
Jonathan Clauss apporte son expérience et sa qualité de centres depuis le couloir droit, offrant une solution offensive intéressante, particulièrement lorsque Nice parvient à se projeter rapidement vers l'avant.
Une équipe sous pression
L'OGC Nice aborde cette rencontre dos au mur. Les critiques sur le recrutement estival, jugé insuffisant même par les dirigeants qui ont admis "un mercato difficile", pèsent sur le club. Les supporters azuréens, habitués à de meilleures performances à domicile, commencent à s'impatienter.
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