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Stéphane Gilli après le nul à Nice: « Ce match nul est mérité, il montre le caractère du groupe »

  • 28 sept.
  • 2 min de lecture

À l’issue du nul décroché par le Paris FC sur la pelouse de l’Allianz Riviera (1-1), l’entraîneur Stéphane Gilli a livré son analyse en conférence de presse. Le technicien parisien a insisté sur la réaction collective de son équipe après une entame de match compliquée, ainsi que sur l’importance des joueurs entrants.


Une entame difficile, vite rectifiée


« On a fait 20 premières minutes où ça a été difficile. Nice nous a mis sous pression, mais aussi par rapport à ce qu’on avait mis en place. Notre ligne était trop haute, il y avait un espace au milieu. Donc quand ils venaient nous chercher, il n’y avait pas trop de solutions », a reconnu Gilli. Le coach parisien a toutefois souligné la capacité de son équipe à rectifier le tir : « On a essayé d’ajuster et ça a été un peu mieux. On a eu quelques situations en première mi-temps. Je pense qu’on peut faire mieux, mais ce que j’ai aimé, c’est la réaction. »


Plus de maîtrise en seconde période


En deuxième mi-temps, le Paris FC a affiché un visage bien plus convaincant : « On a été beaucoup plus dominants, avec plus de maîtrise collective. On a récupéré les ballons plus haut, on avançait un peu plus. On a aussi corrigé un point tactique important à la pause sur leur triple largeur, qui nous avait beaucoup gênés en première période. »


Le caractère d’un groupe soudé


Au-delà de l’égalisation de Jean-Philippe Kraso sur penalty, Gilli a surtout tenu à mettre en avant la mentalité de son groupe :« Ce qui est bien, c’est que ça montre le caractère de cette équipe, parce qu’on est souvent menés. Quoi qu’il se passe, on voit que ce n’est pas seulement une affaire de onze titulaires. J’insiste sur le fait que c’est un groupe. Les rentrants la semaine dernière, comme Alimani Gory ou Nouha Dicko qui avaient marqué, et aujourd’hui Krasso, montrent que tout le monde est concerné. C’est grâce à ça qu’on arrivera à performer. »


L’interruption du match ? Pas une aide


Interrogé sur l’interruption du match vers la 80ᵉ minute, en raison de chants homophobes entendus dans les tribunes, le coach a tenu à clarifier :« Pour moi, ça me dérangeait plus qu’autre chose parce qu’on était dans un temps fort. J’avais peur que ça casse notre rythme. Donc non, je ne pense pas que ça nous ait aidé, même si on a marqué après. »


Une équipe qui apprend vite


Ce nul à Nice, le premier de la saison pour le Paris FC, confirme les progrès du promu. Malgré des erreurs individuelles à corriger, le groupe parisien montre une vraie force de caractère. Un signe encourageant à l’aube d’une saison où chaque point comptera.

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