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"Six buts sur douze étaient évitables" - Gilli identifie les axes de progression

  • 26 sept.
  • 3 min de lecture

En conférence de presse ce vendredi, Stéphane Gilli a posé les mots sur ce que beaucoup observent depuis le début de saison: le Paris FC laisse filer des points sur des erreurs corrigibles. L'entraîneur parisien n'a pas tourné autour du pot.


"On a pris 12 buts, il y en a six, on va pas dire qu'on a donné mais qui était pour moi très évitable. C'est quand même fait 50 % des buts que l'on a pris."

Voilà. C'est dit. Six buts sur douze. La moitié. Pour un promu qui affiche un bilan honorable de deux victoires et trois défaites (11ème place), ce n'est pas la fin du monde. Mais Gilli sait que c'est là que se joue la différence entre une saison tranquille et une saison compliquée.


Un problème identifié depuis plusieurs semaines


Le match de Strasbourg n'a pas tout déclenché. "J'ai pas attendu ce match parce que depuis des début de saison, c'est récurrent", explique Gilli. Le constat est posé depuis les premières journées.

"De quand je parle de concentration, de rigueur, de discipline, de constance dans un match, je pense que sur nos cinq matchs, s'il y a un dénominateur commun, c'est qu'on n'est pas constant."


La Ligue 1 exige d'être présent pendant 90 minutes. Pas 70, pas 85. Quatre-vingt-dix. Et le Paris FC, pour l'instant, a du mal à tenir cette exigence sur la durée d'un match.


Trois buts, trois types d'erreurs


Gilli entre dans le détail. Premier but encaissé : "On lâche un marquage." Deuxième : "Faute individuelle." Troisième : "Une phase pas arrêté ou où on a chacun un rôle et il y en a certains qui ont failli."

Trois situations. Trois types d'erreurs. Mais un point commun : ce sont des phases où l'équipe avait les clés en main. Pas de génie adverse, pas de coup du sort. Juste des moments où la concentration s'évapore, où les automatismes se dérèglent.


"Ça fait partie peut-être de la gestion des émotions aussi avoir cette faculté à analyser ce que propose l'adversaire", ajoute le coach. Un match de Ligue 1 bouge constamment. Il faut s'adapter en temps réel.


Vidéo, terrain, discussions individuelles


Gilli a mis en place un protocole précis. "On a travaillé un peu plus sur cette prise de cette responsabilité faire preuve de plus de personnalité aussi à un moment donné dans un match."


Analyse vidéo des situations problématiques, travail spécifique à l'entraînement, discussions individuelles avec les joueurs concernés. "On a mis en avant les faits de jeu qui nous coûtent cher depuis ce début de saison", précise-t-il.

Pas de recette magique. Du travail. "Donc si on veut performer et faire des victoires, il va falloir gommer tout ça."


Nice dimanche : un adversaire à ne pas sous-estimer


Le déplacement à Nice dimanche arrive au bon moment. Les Aiglons traversent une zone de turbulences, mais Gilli reste vigilant. "C'est une équipe qui est capable d'avoir une maîtrise collective, qui est capable euh de jouer aussi en transition, qui met beaucoup de profondeur dans son jeu."


Les statistiques parlent : "Sur les stades, c'est l'équipe qui fait le plus d'appels en profondeur derrière la ligne défensive adverse." Exactement le genre d'adversaire qui peut punir un relâchement défensif.

"Il va falloir faire le moins d'erreurs possible", insiste Gilli. Le message est clair.


Une marge de progression concrète


"Je pense que vu ce qu'on montre et ce qu'on est en train de faire, on est en capacité de faire une belle saison", conclut l'entraîneur.


Six buts évitables ne sont pas une fatalité. C'est une marge. Une marge qui peut transformer trois défaites en matchs nuls, voire en victoires. Une marge qui peut faire progresser le Paris FC au classement.


Le potentiel est là. Les erreurs aussi. À Gilli et ses joueurs de transformer l'identification du problème en solution concrète. Dimanche, à Nice, on aura une première indication.

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